Sur le terrain de Pierre Olivier Law Yat à Saint-Paul, 5 hectares sont dédiés aux mangues. Elles seront, on l’espère, sur les étals en novembre. Mais pour que la saison soit bonne, c’est maintenant qu’il faut vérifier la présence ou non d’insectes et de champignons, pour les traiter, si c’est le cas.
Depuis le début du mois de juillet et jusqu’à début septembre, les manguiers de Pierre Olivier sont sous surveillance.
"C’est la fleur de la mangue. C’est ça qu’on doit surveiller, voir s’il y a des insectes ou des maladies pour préserver la "nouaison", la fécondation de la fleur en fruit", explique ce producteur de mangues américaines.
Les manguiers sont sujets à des nuisibles et pour assurer leur rendement, les agriculteurs doivent les traiter à l’aide de pesticides. Pour repérer les insectes, ils pratiquent la technique de "battage", en secouant des fleurs pour voir ce qui en tombe.
Les insectes ne sont pas les seuls à menacer les manguiers de La Réunion. Il y a par exemple des champignons.
Il y a près de 1500 manguiers répartis sur 5 hectares, ils sont presque systématiquement attaqués et donc traités.
"Le traitement va vraiment dépendre de l’attaque des insectes. Il n’y a pas de traitement systématique. On va faire des traitements résonnés. On fait des battages, on va observer les ravageurs, les insectes. Et comme les arbres ne donnent pas tous en même temps les fruits, on va faire les traitements par tache", poursuit-il.
Chaque année, la production du verger de Pierre Olivier approche les 10 tonnes, un chiffre qui augmentera avec les temps ; ces manguiers vont encore grandir.