A la Rivière du Mât les Bas, l’association culturelle d’éducation et d’insertion met à la disposition des particuliers des parcelles de terrain pour cultiver leur propre potager. Une quinzaine de personnes bénéficient déjà de ce concept de jardins familiaux pour consommer des produits sains toute l’année.
C’est un particulier qui loue ses terres à l’association culturelle d’éducation et d’insertion pour y faire des jardins potagers. Plusieurs parcelles de 100 mètres carrés chacune sont mises à la disposition des particuliers contre une adhésion de 200 euros à l’année. Ils peuvent pour y planter des fruits et des légumes pour leur consommation personnelle.
Une quinzaine de personnes ont déjà était séduites par ce concept de jardins partagés. C’est en famille que Charlotte ainsi que ses deux soeurs et sa tante s’occupent de leur parcelle. C’est une manière pour elles de manger des produits biologiques sans pour autant se ruiner.
Pour Jean-Philippe, ce concept est avant tout un moyen de partager son amour de la terre avec les autres. C’est un moment de détente pour ce retraité, mais aussi un moment de partage.
Les mots d’ordre dans ces jardins familiaux sont la solidarité, l’éducation à l’environnement et le partage. Les planteurs amateurs peuvent aussi bénéficier de l’aide d’un expert. Jean-Michel Boussardon, conseiller en jardinage, leur donne des conseils "pour prévenir les maladies" et assurer la bonne croissance des plantes.
Manger sain c’est un des objectifs de ces jardins familiaux, mais c’est aussi la possibilité de créer un lien social. "C’est aussi un moyen pour certaines familles et certaines personnes en difficultés de sortir de l’isolement et de retrouver un peu de confiance en elles", explique François Maillot, responsable des jardins familiaux de la Rivière du Mât les Bas.
Pour le moment, quinze parcelles sont déjà occupées. D’ici quelques mois, l’association espère voir une quinzaine d’adhérents supplémentaire.
