Ce vendredi 23 septembre, 41 des 46 migrants sri-lankais se présentaient devant la cour d’appel de Saint-Denis afin de contester leur maintien en rétention administrative. Celle-ci avait été prolongée ce mercredi par les juges des libertés et de la détention.
Ce jeudi 22 septembre, les avocats des 46 migrants ont fait appel de la décision des juges des libertés et de la détention de tous les maintenir en rétention administrative. Par conséquent, ils se sont présentés devant la cour d’appel ce vendredi après-midi. Toutefois, cinq des migrants se sont ravisés et ont décidé de ne plus faire appel.
Au cours de l’audience, chaque migrant, à son tour, a plaidé sa cause. L’un d’eux a notamment déclaré : "Nous étions restreints au Sri Lanka. Nous avons passé plus de 50 jours en mer et, à notre arrivée, nous sommes encore restreints."
Les avocats des migrants continuent de dénoncer les conditions dans lesquelles ces derniers sont hébergés en zone d’attente : manque de kits d’hygiène, manque d’espace ou encore des sorties à l’extérieur trop courtes. Des accusations réfutées par l’avocat de la Police aux Frontières.
Le ministère public s’est prononcé en faveur d’un maintien en zone d’attente administrative pour les migrants.
La décision de la cour d’appel sera rendue ce lundi 26 septembre à 14 heures, en présence de tous les migrants.
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