En raison d’un risque d’éboulement, l’école de Roche Plate est fermée. Les habitants ont eux aussi être évacués par mesure de sécurité.
Depuis jeudi 26 novembre, l’école de Roche Plate a fermé ses portes. En cause, le risque d’éboulement sur l’établissement.
Les analyses du Bureau de Recherches Géologiques et Minières ont permis de constater des risques d’éboulement significatifs.
Les parents ont donc du s’organiser, face a cette fermeture, même s’ils avouent pour la plupart ne pas comprendre cette décision.
Les instruments de mesure installés par le BRGM ont permis de constater que, dans la période du 24 au 26 novembre, l’écaille rocheuse a sensiblement bougé", indiquait la ville de Saint-Paul dans un communiqué.
"Nous avons ce devoir de vérité vis-à-vis de la population de Mafate, qui vit à l’écart de tout. C’est pour cela que l’école est indispensable." assure Huguette Bello, maire de Saint-Paul. Pour l’heure, l’éducation scolaire se fera dans l’église du plateau pour les marmailles.
"Heureusement, les vacances scolaires vont permettre de nourrir et de faire avancer cette réimplantation de l’école hors zone de danger." poursuit le sous préfet de Saint-Paul Olivier Tainturier.
Le BRGM a constaté la présence de trois écailles qui bougent de plusieurs millimètres chaque jour depuis l’incendie du Maïdo, permettant au sous-préfet de Saint-Paul d’établir que la menace est jugée imminente. Des bâtiments inhabités sont sur le trajet des éboulis qui ont été modélisés par le BRGM. Toutefois, aucune habitation ne sera évacuée pour l’heure.
Depuis jeudi 26 novembre, l’école de Roche Plate a fermé ses portes. En cause, le risque d’éboulement sur l’établissement.
Des extensiomètres disposés sur six fissures des falaises qui menacent les habitants de l’îlet d’une série d’éboulis, ont prouvé un écartement, qui pour au moins l’une des fissures est considéré comme "important".
"Il y a des écarts dans la falaise et nous sommes très inquiets, c’est pour cela que nous avons décidé, avec la sous-préfecture de Saint-Paul, de fermer l’école." assurait hier Huguette Bello, maire de Saint-Paul.
Obligatoires ou choisies, les scénarios d’évacuation se sont déjà produits à Mafate selon la mémoire de plusieurs guides péï.
Antérieurement, dans l’îlet à Cordes à Mafate, des glissements de terrain de la crête des orangers avaient forcé les habitants à abandonner les lieux. Pour le moment l’histoire retiendra deux événements de ce type à Mafate et un à Saint-Joseph en 2014, où 800 tonnes de roches s’étaient décrochées de la falaise, forçant les habitants de la falaise à quitter les lieux.