Parmi les nouvelles mesures de lutte contre la Covid-19 énoncées lors de la dernière conférence du Préfet, à compter de ce weekend, le protocole est renforcé pour les lieux de culte.
Une nouvelle fois, les lieux de culte s’adaptent à la crise sanitaire. La distanciation sociale passe de 1 à 2 m.
Ce weekend , le coordinateur fait le tour de la paroisse des églises de Saint-André pour veiller à l’application de la nouvelle restriction.
"Notre évêque, Monseigneur Gilbert Aubry nous a dit d’appliquer cette mesure de passage de un mètre à deux mètres dans toutes les églises. Dans toutes les chapelles, le nombre de personnes est réduit de moitié", explique Michel Maillot, coordinateur de la paroisse de Saint-André.
Des chants résonnent dans l’église de Ravine Creuse. À l’intérieur, la jauge est limitée à 41 personnes, contre 70 habituellement depuis ce samedi 6 février. Les croyants respectent une distanciation de deux mètres. Avec l’aggravation de la situation sanitaire, la contrainte est plutôt bien accueillie :
"C’est une bonne chose, parce que la maladie est sérieuse. J’ai des petits enfants, mon mari, si j’emmène la maladie à la maison c’est pas grave.
C’est bon contre le coronavirus, mais il n’y aura pas beaucoup de monde dans l’église.
C’est utile, avec les variants qui arrivent. C’est un sacrifice aussi pour nous, mais il faut le faire".
Même chose du côté de la communauté tamoul, la communauté s’organise. Au temple Peroumal de Saint-André, seuls 30 personnes peuvent se recueillir en même temps :
" On a changé le système, on avait un fonctionnement avec les bancs, on a mis des chaises pour pouvoir dissocier les personnes", annonce Emmanuel Raganayaguy, officiant et président de la chapelle Maryen Péroumal.