A compter du 10 juillet prochain, le Gouvernement a annoncé que les quatorzaines et septaines à l’arrivée à La Réunion seront levées.
Dès lors que la loi de fin d’état d’urgence sanitaire entrera en vigueur (au plus tard le 10 juillet), la quarantaine à l’arrivée sera supprimée a annoncé le gouvernement, tout en conservant l’obligation de faire un test.
Une date que les professionnels du tourisme jugent trop tardive. C’est pourquoi ce mercredi, ils ont décidé de se mobiliser.
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Lassés de ne pas être entendus, les professionnels du tourisme ont décidé de se rassembler ce mercredi devant le tribunal de Saint-Denis.
Un cortège défilera cet après-midi, et partira à 14 heures en direction du cimetière du chef-lieu. Une motion devrait être remise au Préfet de La Réunion.
Ce que demandent les professionnels du tourisme, c’est d’être traités comme l’Hexagone et la Corse. A savoir, la suppression des motifs impérieux, des quotas dans les avions et de la septaine.
Le gouvernement a annoncé que le 10 juillet, quatorzaines et septaines à l’arrivée à La Réunion seraient levées. Une date trop tardive pour les professionnels du secteur.
"Alors que le monde s’ouvre à nouveau et que la liberté de circuler reprend partout en Europe, chaque semaine perdue risque d’entrainer la fermeture de nos entreprises et la destruction de milliers d’emplois. Nous sommes tous favorables à l’imposition d’une norme sanitaire spécifique, à savoir les tests au départ, pour protéger au maximum notre territoire et éviter l’importation de cas. En revanche, nous ne pouvons accepter d’attendre encore jusqu’au 10 juillet pour que la quarantaine soit levée."
La Réunion est un département où le tourisme joue un rôle fondamental dans la vie économique. Un secteur particulièrement mis à mal par la crise sanitaire.
Retarder la date de levée de la quatorzaine c’est, pour les professionnels du secteur, "risquer d’engendrer la plus grave crise économique et sociale que La Réunion n’ait jamais connu".