Le 1er mai est le seul jour obligatoirement chômé et payé intégralement sans condition d’ancienneté et sans condition de présence la veille ou le lendemain. Lorsqu’un salarié travaille le 1er mai, son salaire doit être doublé.
Le 1er mai, "le repos est obligatoire" selon l’article L. 222-5 du Code du travail, sauf pour les établissements et les services qui, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent interrompre le travail (transports publics, hôpitaux, hôtels…).
Par conséquent, le centre ville de Saint Pierre était quasiment désert aujourd’hui. Habituellement animée, la Rue des Bons Enfants était particulièrement calme en ce 1er mai. Et pour cause, les magasins ont baissé leurs rideaux car les commerçants ont pour obligation de fermer le jour de la Fête du Travail.
Pour d’autres secteurs en revanche, la fête du Travail n’est pas chômée. "C’est carrément un jour comme les autres, on est patrons donc on est obligés de travailler. Pas de repos pour les braves !" lance un restaurateur de Saint Pierre.
"C’est vrai que pour la Fête du Travail en général il ne faut pas travailler mais pour ma part, je suis à mon compte et pour moi, c’est un plaisir de travailler" explique la responsable d’un camion de glaces, le sourire aux lèvres.
Dans les stations service, les pompistes à leur poste ne chôment pas et les clients sont au rendez vous. Comme beaucoup d’autres employés, ces travailleurs du 1er mai seront payés double ce samedi 1er mai. La fête du travail est le seul jour férié qui donne droit à une majoration de salaire.
Pour les fleuristes, la question ne s’est bien évidement pas posée : en ce 1er mai, les brin de muguet doivent être vendus !
La liste des jours fériés légaux est fixée par l’article L. 222-1 du Code du Travail
On en compte actuellement onze :
- le 1er janvier,
- le lundi de Pâques,
- le 1er mai,
- le 8 mai,
- l’Ascension,
- le lundi de Pentecôte,
- le 14 juillet,
- l’Assomption,
- la Toussaint,
- le 11 novembre,
- le 25 décembre.