Le prix du kilo de tomates frôle les deux euros sur le marché forain. Mauvaises conditions climatiques ou maladie, le prix n’est pas prêt à baisser.
Rougail, carri, salades...la tomate est un ingrédient indispensable de la cuisine réunionnaise. Mais depuis plusieurs semaines, le prix du kilo de tomates ne cesse d’augmenter. Il avoisine aujourd’hui les deux euros, mais ce n’est pas son plus haut niveau. Il y a encore quelques jours, le kilo de tomates atteignait les 3 euros.
Sur le marché forain du Chaudron ce matin, les habitués sont unanimes : "les tomates sont trop chères". Certains ne comprennent pas pourquoi le prix est aussi élevé, "il n’y a pas de saison de pluie, il n’y a pas de catastrophe, et le prix est élevé".
Mais ce prix à la hausse s’explique par "la sécheresse et la pluie". Un bazardier explique que "pour les tomates sous serre je pense que c’était la sécheresse et pour les tomates plein champs c’était la pluie. Il a tellement plu que les tomates se sont abimées".
Les mauvaises conditions climatiques, le début de l’hiver...les temps sont durs pour les tomates. D’autant qu’en ce moment les cultures sont frappées par une maladie qui ne laisse derrière elle que des tomates piquées et difformes.
"Il y a un virus dans la terre en ce moment qui attaque le bout de la tomate et puis il faut savoir aussi qu’entre l’hiver et l’été la tomate se fragilise un peu. Il y a de plus en plus de virus et d’insectes dans la terre", précise un forain rencontré au marché du Chaudron.
Les tomates retrouveront un peu plus de couleurs d’ici la fin de l’hiver, en attendant les ménagères usent de diverses astuces pour accommoder les plats.