Les activités nautiques telles que le surf sont limitées au large des plages de l’île mais la Ligue réunionnaise de surf espère une reprise en octobre avec des moyens de sécurisations.
Suite à l’arrêté préfectoral mis en place hier, les surfeurs ne peuvent désormais plus glisser sur les vagues réunionnaises légalement, ce type d’activités nautiques étant interdites dans la bande des 300 mètres du littoral hors lagon et zones surveillées. Mais pour certains d’entre eux, cette mesure ne change pas grand chose.
De nombreux surfeurs n’hésitent pas à se mettre à l’eau. Parmi ces adeptes de la glisse qui bravent l’interdit se trouve Thierry. En dépit d’une flamme orange et d’une interdiction de surfer, le Saint-Paulois n’hésite pas à pratiquer sa passion. "On est pas les seuls à y aller", déclare-t-il avant d’ajouter : "le risque est limité si on respecte les consignes."
D’autres ont même la ferme intention de braver l’interdiction, ne comprenant pas l’utilité de cette mesure."Il faut se réapproprier les colonnes d’eau", assure un surfeur à l’Etang-Salé. "On doit se poser les bonnes questions pour prendre les vraies mesures", ajoute-t-il.
De nombreux usagers de la mer considèrent même cette mesure comme un gâchis du travail effectué par les vigies depuis 2 ans. "Je trouve ça aberrant et lâche de leur part", lâche Edson, un autre adepte de la glisse.
La Ligue réunionnaise de surf déplore un arrêté préfectoral mis en place sans aucune concertation. Mais cette mesure gouvernementale ne change rien pour ses membres qui déconseillent d’aller surfer depuis 2 mois. "Cela fait un moment qu’on est aux abois, qu’on n’a plus d’activité", rappelle Eric Sparton, président de la Ligue réunionnaise de surf. "Aujourd’hui que l’impact se ressent sur le milieu économique, les acteurs se mettent en branle", déclare-t-il.
La Ligue réunionnaise de surf compte désormais sur le retour des vigies requins pour relancer l’activité.
