Dans les coulisses des scènes de crime à La Réunion travaillent les techniciens de l’identification criminelle. Ces agents sont chargés de relever les indices primordiaux qui feront avancer les enquêtes.
Parmi les gendarmes se trouvent des techniciens de l’identification criminelle (TIC) qui interviennent sur les scènes de crime. Ces derniers sont intervenus plus de 300 fois dans le courant de l’année dernière. Ils sont les premiers à enquêter là où les crimes ou les délits sont commis.
Gants, combinaisons et masques : les techniciens doivent prendre de nombreuses précautions avant de pénétrer sur les lieux du crime pour ne pas fausser les indices. "Sur zone, on porte des tenues à usage unique pour ne pas polluer la scène", explique l’adjudant Alexandre Bonnard, technicien en identification criminelle.
Sur le terrain, ces agents doivent constater les faits et rechercher des éléments matériels qui pourront confondre les auteurs des crimes. Pour ce faire, ils utilisent des plots numérotés permettant de déterminer la chronologie des évènements.
Une fois la scène du crime examinée, les techniciens de l’identification criminelle vont réaliser des croquis ou des planches photos. Les éléments prélevés sont eux envoyés en laboratoire pour des analyses.
Ce travail a pour but de faire avancer l’enquête et peut aussi être d’une grande aide dans le processus judiciaire, notamment lors des reconstitutions des faits.