La Rieuse, navire de la Marine nationale, les sauveteurs en mer et tous ceux qui oeuvrent pour la survie de tous au large étaient sur le pont hier dimanche toute la journée à l’occasion d’une journée dite "portes ouvertes".
Tout l’équipage de la Rieuse, hier toute la journée, était sur le pont. Le motif ? Une journée dite "portes ouvertes" qui a permis aux curieux d’en savoir un peu plus sur le fonctionnement de ce navire appartenant à la Marine nationale.
Sur l’esplanade du Port Ouest, les visiteurs se sont pressés histoire d’élargir leurs connaissances en matière nautique et de découvrir ce qui se cache derrière la coque de ce bel engin. Les questions ont fusé. " Quelle est la durée de vie d’un bateau comme celui-ci ? ", s’interroge un visiteur. Beaucoup d’interrogations concernant la piraterie qui interloque les familles, des plus petits aux plus grands.
Les marins se tenaient prêts à répondre aux moindres interrogations des curieux. " On leur explique pourquoi on est là, c’est notre rôle, on leur dit qu’on est ici pour protéger les intérêts de la France sur les zones économiques exclusives ", explique un marin.
Les visiteurs ont alors appris de source sûre que la prochaine mission du navire français était de limiter l’invasion des pirates au large des îles Seychelles. Mais pas seulement. La sécurité en mer, cela signifie également la maîtrise et l’utilisation de tout ce qui est matériel de secours. D’ailleurs, le gonflage du radeau de survie a attiré l’oeil des curieux.
Hélas la démonstration de sauvetage par hélitreuillage qui était prévue au programme a dû être annulée car l’hélicoptère 745 de la gendarmerie était mobilisé pour un sauvetage cette fois-ci bien réel.
Si hélas pas assez de curieux se sont rendus sur les lieux de cette journée "portes ouvertes", un visiteur de marque s’est tout de même déplacé. En effet, le préfet de la Réunion, Michel Lalande, s’est longuement attardé sur tous les stands et en a profité pour remettre la médaille du courage et du dévouement à douze sauveteurs. " Globalement, c’est l’Etat qui porte la responsabilité des sauvetages en mer avec un pouvoir de coordination qui m’incombe sur l’ensemble des services civils ou militaires effectuant des sauvetages en mer ", confie le représentant de l’Etat.
Sur l’île, on compte 120 sauveteurs en mer qui selon ceux notamment de la station de Sainte-Marie, " il y a un grand besoin de formation ". Soixante-quinze pour cent de leur intervention seraient en effet dus à une méconnaissance du matériel.