Criptoméria ou araucaria : bien qu’il existe plusieurs espèces de sapin, ce sont ces deux variétés qui ont été sélectionnées pour être commercialisées sur le département. Les Réunionnais qu’on dit être davantage tentés par l’arbre en plastique ont pour beaucoup parié sur le naturel cette année.
Connu comme étant le sapin péi par excellence, le criptoméria que l’on retrouve entre autres dans les forêts de Bébour et Bélouve souffre actuellement de la concurrence d’une autre espèce de conifère : l’araucaria.
Cette variété a été retenue par nombre de pépiniéristes dans la mesure où elle s’adapte particulièrement bien au climat de l’île de la Réunion. L’araucaria résisterait ainsi davantage aux insectes et à la chaleur que le criptoméria.
Pour l’un des producteurs qui commercialisent des sapins naturels, le bilan des opérations de vente entamées le 18 décembre dernier est plus que positif : plus de 200 sapins dont les prix varient entre 40 euros et 80 euros ont été écoulés.
Vendus coupés, dans un pot, les deux types de conifères nécessitent peu d’entretien : l’acheteur devra le placer dans un bac, y ajouter un peu de sable et l’arroser régulièrement. Les besoins en eau de ces espèces sont en outre très limités puisqu’elles n’ont besoin que d’un à deux litres d’eau par semaine.
Si la vente de sapins plastiques est importante, les producteurs locaux ne semblent pas découragés pour autant. Selon eux, qui ont constaté une hausse de la demande cette année, le sapin naturel serait en train de regagner ses lettres de noblesse.