Les départements d’Outre-mer ont désormais un représentant à Bruxelles pour mieux faire entendre la voix ultra-marine auprès des instances européennes. Un bureau des RUP a été inauguré hier à Bruxelles.
L’objectif affiché de ce bureau est d’améliorer le regard de l’Europe sur les régions ultra-marines. Les présidents des régions ultra-périphériques ont inauguré hier le bureau des RUP à Bruxelles.
La Réunion, la Guyane, la Martinique et la Guadeloupe ont désormais leur représentation à Bruxelles. Installée au coeur de l’Europe, à quelques mètres des autres régions européennes, les RUP françaises comptent bien faire valoir leurs problématiques.
La création de ce bureau arrive à un moment-clé. Dans une semaine, les fonds européens pour la période 2014-2020 seront redéfinis dans un contexte économique difficile.
"Il y a la crise, nous le concevons aisément. Il y a les contraintes budgétaires qui sont celles de l’Europe aujourd’hui mais nos territoires, nos populations sont encore plus confrontés à ces difficultés. Nous voulons que cela soit prise en considération", explique Didier Robert - président de l’association des RUP françaises et président de la Région Réunion.
Jusque là, les difficultés étaient prises en considération que lors de la venue d’un commissaire chargé des relations avec les régions. "Je suis heureux d’accueillir ce nouveau bureau. Nous avons entre 230 et 240 régions sur 270 qui sont déjà représentées à Bruxelles. C’est une étape indispensable", précise Johannes Hahn - commissaire européen en charge de la politique régionale.
Le bureau français des RUP va très prochainement s’élargir. Saint-Martin et Mayotte rejoindront au courant de cette année La Réunion, la Guyane, la Martinique et la Guadeloupe, au plus près de la commission européenne.
