Les puffins sont des oiseaux indigènes victimes d’échouage massif. Déjà 500 individus ont été recueillis depuis ce début d’année. Selon la SÉOR, c’est situation préoccupante dût à la pollution lumineuse en ville. La SÉOR alerte les particuliers et les mairies.
Depuis le début de cette année 2023, ce sont plus de 500 puffins qui sont recueillis par la Société d’Etudes Ornithologiques de la Réunion (SEOR). Ces oiseaux indigènes sont victimes de la pollution lumineuse en ville.
Les muffins sont nourris et hydratés par les membres de la SÉOR : "Ils peuvent rester avec nous une semaine ou quelques jours. Ils resteront plus longtemps si jamais ils ont des fractures".
Face à cette problématique le président de la SÉOR interpelle les collectivités, les mairies et aux particuliers de réduire leur consommation lumineuse :
"Ceux qui s’échouent sont des premiers envols. Ils vont être attirés par les lumières des villes le soir. Ce qu’on demande aux mairies c’est de diminuer les lumières et améliorer la qualité des éclairages publics."
Le président de l’association des maires, Serge Hoarau, estime que diverses solutions peuvent être apportées :
"On peut remplacer les lumières avec des lumières plus chaudes et diminuer la nuisance pour les oiseaux. On peut également installer des lampadaires de sol afin d’éviter d’aveugler les puffins".
Pour les puffins, la période d’envol s’étend de fin novembre au mois de juin avec un pic en février. Sans prise de conscience, l’espèce pourrait être amenée à disparaître selon la SEOR.