Outre l’impact environnemental, l’incendie du Maïdo a eu de lourdes conséquences sur l’activité des professionnels installés dans le secteur. Gérants de sociétés de loisirs, restaurateurs, hôteliers : tous évoquent les difficultés qui ont suivi cette catastrophe. Aujourd’hui encore, ils doivent ce battre pour ne pas mettre la clé sous la porte.
Douze mois après la catastrophe, les professionnels installés le long de la route forestière du Maïdo ont du mal à sortir la tête de l’eau. Le violent incendie qui a ravagé près de 800 hectares de forêt en octobre dernier a contraint les commerçants à interrompre leur activité. Ajoutée à cela, la chute de la fréquentation enregistrée les mois suivants a un peu plus vidé les caisses.
Patron d’une société de location de quad, Gérard se dit "au bord de la faillite". Le chef d’entreprise de 58 ans explique qu’il n’a pas pu combler les pertes financières accumulées l’an dernier. Se sentant dos au mur et las de ce qu’il considère comme de "l’hypocrisie de la part des pouvoirs publics", l’homme envisage aujourd’hui de vendre son commerce.
D’autres professionnels, à l’image du gérant de la société de location de luge, ont choisi de se battre jusqu’au bout. Malgré les difficultés, ce jeune chef d’entreprise veut poursuivre son activité. S’il se félicite du retour des touristes, le commerçant déplore le manque d’accompagnement et l’absence d’aides financières. L’incendie du Maïdo a sérieusement mis à mal le développement du secteur des loisirs, de la restauration et de l’hôtellerie.