Après les tests virologiques, les tests sérologiques arrivent à La Réunion. Ils permettent, grâce à un prélèvement sanguin, de détecter la présence d’anticorps dans l’organisme, afin de savoir si le patient a été atteint du coronavirus dans le passé.
Les tests sérologiques tant attendus débarquent enfin à La Réunion. Ils permettent, à partir d’un échantillon de sang, de détecter la présence d’anticorps dans l’organisme, et ainsi de définir si le patient a été atteint du COVID ou non.
Les tests sérologiques sont différents des tests virologiques, d’abord dans leur mode de prélèvement. Le test virologique est effectué au niveau de la muqueuse naso-pharyngée, c’est à dire le nez, alors que le test sérologique est réalisé grâce à un prélèvement sanguin.
Ensuite, le test sérologique permet de savoir si la personne a été infectée par le coronavirus, quand le test virologique permet de savoir si la personne est atteinte du virus au moment du test.
Il est possible de faire ce nouveau test avec la prescription d’un médecin. "On déploie nos tests qui nous permettent de savoir sur une simple prise de sang si oui ou non le patient a contracté le virus. On peut diagnostiquer des gens qui se sont faits contaminer mais qui n’ont pas eu le test PCR dans le nez ou alors il était négatif", explique Michel Sin, biologiste chez Cerballiance.
Ce test ne remplace pas l’échantillon nasal mais vient en complément. Une fois la prise de sang réalisée, les échantillons sont étiquetés et placés dans un appareil. "La machine va prendre le tube, le scanner et le transposer directement sur une position où l’appareil va pouvoir préveler le sérum du patient pour pouvoir commencer la réaction", affirme Frédéric Potier, responsable du plateau technique du laboratoire.
Les analyses sont rapides, puisque les résultats sont communiqués au patient 24 heures après le test.
L’arrivée de ce nouveau test est une bonne nouvelle car il constitue un outil essentiel dans la lutte contre le coronavirus. Sa généralisation permettra d’estimer le nombre de personnes réellement contaminées par le virus ; et ainsi de savoir dans quelle mesure on s’approche - ou non - de l’immunité collective.