Nouvelle rencontre ce jeudi entre membres de l’intersyndicale et élus du conseil d’administration du SDIS. Les pompiers réclament aujourd’hui la preuve que leurs primes étaient indexées à tort.
Alors que les pompiers du Service départemental d’incendie et de secours poursuivent leur mouvement de grève illimitée entamé jeudi dernier, une nouvelle réunion a débuté ce matin au Palais de la Source.
Autour de la table des négociations, plusieurs élus du conseil d’administration du SDIS et les représentants de l’intersyndicale.
Robert Nativel, Bruno Mamindy-Pajany, Ibrahim Dindar, Pierre Vergès, Bachil Valy, Joseph Sinimalé, Axel Vienne, Emmanuel Hoarau ont été mandatés pour suivre ce dossier.
Rassemblés depuis 10 heures ce matin, les différents acteurs tentent de trouver un accord, mais les discussions sont serrées.
Le dossier des primes indexées a d’ailleurs refait surface ce jeudi. Et pour cause, le porte-parole de l’intersyndicale Willy Lauret a demandé à obtenir la preuve que ces primes étaient indûment perçues depuis 1986.
Pour rappel, à l’issue du conseil d’administration du SDIS mercredi 24 avril, l’effacement de la dette avait été décidé mais certains représentants syndicaux avaient demandé aux élus du CASDIS de déterminer les responsabilités de chacun dans cette affaire.
Aujourd’hui, des pompiers réclament des explications sur le versement de ces primes. Ils considèrent que l’illégalité des versements n’a jamais été prouvée et s’interrogent sur les vraies raisons de leur suspension.
La Présidente du CASDIS Nassimah Dindar qui ne participe pas aux débats ce jeudi avait estimé lundi sur le plateau d’Antenne Réunion que c’est "la cacophonie au SDIS", rappelant que les salaires de certains pompiers sont élevés et peuvent varier entre 2000 et plus de 4000 euros.
Interrogés ce matin, des représentants de l’intersyndicale mettaient aussi en avant des divisions au sein des élus du CASDIS.