Suite à la décision de Nassimah Dindar de ne pas valider le protocole d’accord défini lors du conseil d’administration, les pompiers expriment leurs craintes et envisagent de faire grève dès lundi 29 avril.
Le problème des primes indexées a été résolu mais les tensions se sont ravivées dans les rangs des sapeurs-pompiers du Service départemental d’Incendie et de Secours.
Et pour cause, lors du conseil d’administration organisé mercredi 24 avril, un protocole d’accord qui prévoyait notamment l’effacement de la dette des soldats du feu et la mise en place de primes compensatrices a été rédigé. Elus du CASDIS et intersyndicale semblaient s’être entendus.
Mais un rebondissement a changé la donne. La Présidente du conseil d’administration du SDIS a livré sa position sur ce dossier : Nassimah Dindar valide l’annulation du remboursement des primes indexées versées aux pompiers depuis 1986. En revanche, pas question de s’engager pour financer des primes compensatrices.
Les sapeurs-pompiers qui ne percevront plus de primes indexées à compter du mois de mai prochain redoutent une perte de leur pouvoir d’achat.
Refusant de voir leurs salaires baisser, les personnels du SDIS interpellent aujourd’hui les membres du conseil d’administration et leur demandent de trouver une solution, sans quoi ils entameront un mouvement de grève dès lundi 29 avril. L’Intersyndicale a demandé à rencontrer Nassimah Dindar et ils attendent une réponse rapidement.
Dans un communiqué diffusé ce vendredi, les deux syndicats non signataires du protocole d’accord justifient leur position. S’ils se félicitent de l’effacement total du trop-perçu, les représentants de SAPSDIS et FO-SDIS estiment que les deux autres points du protocole ne sont pas satisfaisants.
Les deux organisations syndicales demandent le maintien du niveau de rémunération actuelle et la revalorisation du régime d’indemnisation des personnels administratifs techniques et spécialisés (PATS).
Concernant la question des primes indexées indûment versées aux pompiers et à leur responsables, les syndicats SAPSDIS et FO-SDIS demandent à ce que les responsabilités de chacun soient établies dans ce dossier.