Les pompiers de La Réunion se rassemblent ce matin devant la Préfecture. Ils réclament davantage de moyens pour exercer leur métier dans de bonnes conditions.
Les sapeurs-pompiers de La Réunion dénoncent ce lundi devant la Préfecture, le manque de moyens et les conditions dans lesquelles ils doivent travailler. Il se rassemblent afin d’être entendus par les élus.
Les sapeurs-pompiers ont été reçus en préfecture. "Le directeur de cabinet a été très sensible à nos inquiétudes", explique Pascal Gonneau, président du SNSPP.
"Nous ne pouvons plus continuer à travailler dans cette situation donc nous avons proposé des mesures qui seront à l’étude dans les prochains jours", indique-t-il. "Nous sommes en pleine situation de crise, il faut trouver des décisions d’urgence".
Les sapeurs-pompiers de La Réunion sont rassemblés devant la préfecture. Pour l’heure, ils sont une cinquantaine sur place. Ils attendent des réponses de l’État concernant leurs conditions de travail.
Un rassemblement organisé par le Syndicat National des Sapeurs-Sompiers Professionnels (SNSPP).
Une délégation sera reçue par le préfet de La Réunion à 11 heures.
Un cruel manque de moyens
Pas assez de véhicules d’intervention, du matériel en piteux état, les pompiers de La Réunion évoque un certain "ras-le-bol général" sur leurs conditions de travail. "Cela fait des mois et des semaines qu’on n’arrête pas d’alerter la direction, mais on bricole sans avoir des réponses concrètes et des réponses rapides", explique Pascal Gonneau, président du syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels.
Des circonstances qui peuvent mettre en danger les secouristes ainsi que les citoyens Réunionnais.
Le président du Conseil Administratif du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) a répondu aux secouristes dans un communiqué. Il explique avoir déjà respecté ses engagements à hauteur de 65%. "Mon objectif est d’engager la restructuration en profondeur dont l’établissement public a besoin pour garantir la sécurité due aux Réunionnais (…) J’entends y répondre par le renforcement et la modernisation des installations, des équipements et des véhicules".
Une réponse qui n’est pas du goût des sapeurs-pompiers.