Samedi, le Juge des Libertés et de la Détention a décidé du maintien en zone d’attente des 68 migrants Sri-Lankais pour une durée de 8 jours. Une décision qu’ils contestent ce lundi devant la Cour d’Appel.
68 migrants étaient présentés samedi devant le tribunal de Champ Fleuri. Le Juge des Libertés et de la Détention (JLD) a statué en faveur de leur maintien en zone d’attente.
Ce lundi les migrants et leurs avocats font appel de cette décision devant la Cour d’Appel.
Leur demande d’asile refusées et leur maintien en zone d’attente prolongée, les migrants Sri-Lankais ont fait un recours devant la Cour d’Appel.
Ils expliquent ne pas avoir eu accès à un avocat avant l’audience de samedi mais également qu’ils n’avaient pas des conditions de détentions faciles. Pas de téléphone, pas de droit à l’hygiène, pas de visites possibles... c’est ce qu’avancent leurs avocats.
Pour rappel, les migrants ont déposé une demande d’asile à la frontière qui a été refusée par le ministère de l’Intérieur et l’OFRPA. Sur les 72 arrivés au départ, 4 ont été libérés.
À la barre samedi, les migrants sont restés vagues. "Nous sommes en danger au Sri-Lanka." "Ma mère m’a payé ce voyage pour me sauver, je risquais d’être raflé par le groupe Aava." D’autres ont expliqué qu’ils n’en étaient pas à leur premier essai. Un autre regrettait d’avoir fait le voyage,
expliquant que sa femme et ses enfants lui manquait.
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