Les deux marégraphes placés à la Réunion ont encore prouvé leur utilité hier lors de l’alerte tsunami de niveau 2. Au Port et à Sainte-Marie, ces appareils mesurent au fil des jours le mouvement des vagues.
Une échelle émergée à la surface de l’eau. C’est l’unique indice qui trahit la présence d’un marégraphe dans l’enceinte du port. Cet appareil, composé d’un cylindre mesurant la distance entre les vagues et la plaque de référence, est utilisé pour surveiller les océans et prévenir d’éventuels tsunamis. Sa technologie est capable de détecter le mouvement de l’eau et d’analyser l’activité de l’Océan.
A la Réunion, deux marégraphes ont été positionnés au Port et dans le port de Sainte-Marie. Leur rôle est essentiel et ils ont encore prouvé leur efficacité hier. En effet, ces outils existent dans l’ensemble de l’Océan Indien et le recoupement des données permet de prévenir avec exactitude l’heure d’arrivée de la vague sur les côtes réunionnaises.
Au lendemain de l’alerte tsunami de niveau 2 déclenchée hier, les scientifiques ont pu s’appuyer sur les données des marégraphes pour analyser le phénomène survenu. Une vague d’une amplitude de 10 centimètres, provoquant une agitation de 40 centimètres, a été relevée, en raison de divers phénomènes de résonance. Une fois enregistrée en mer, les données sont analysées par les spécialistes. En cas de séisme dans l’Océan Indien, ces appareils sont d’une aide précieuse pour déclencher les mesures de sécurité adéquates.