Suite au passage des cyclones Gaël et Jade, les maraîchers n’ont toujours pas reçu les indemnisations relatives à leurs pertes. Certains d’entre eux ont perdu jusqu’à 100% de leurs cultures et pour l’heure, ils n’ont toujours pas reçu les versements compensatoires suite aux dégâts engendrés. Ce matin, le président de la Chambre de l’Agriculture, Jean-Yves Minatchy a réuni les maraîchers et la presse afin de trouver des solutions pour l’obtention des indemnisations au plus vite.
Plus de neuf mois après le passage des cyclones Gaël et Jade qui ont tous deux ravagé de nombreuses cultures, les maraîchers n’ont toujours pas perçu les indemnisations affiliées à leurs pertes.
Le montant global des pertes suite au passage des cyclones Gaël et Jade est estimé par les maraîchers à hauteur de "21 millions d’euros". L’Etat s’est engagé à verser 4 millions d’euros mais l’attente se fait longue pour les agriculteurs qui espèrent toucher les versements en question depuis maintenant plus de neuf mois.
L’inquiétude grandit pour les agriculteurs qui attendent depuis des moins leur dû afin de relancer dans les meilleurs conditions leurs cultures.
Certains maraîchers ont perdu jusqu’à 100% de leurs cultures suite à ces deux cyclones, les indemnisations apparaissent donc primordiales. En ce sens, le président de la Chambre de l’Agriculture a tenu une réunion ce matin afin que les versements soient effectués au plus vite.
L’Etat s’est engagé à verser les indemnisations en question à la fin de l’année 2009 mais pour certains maraîchers, "il sera trop tard" selon les témoignages recueillis.
En cette période de fin d’année, la production augmente et les maraîchers doivent donc intensifier leur activité pour pour ce faire, les indemnisations sont indispensables afin d’assurer la rentabilité de leurs exploitations.
Suite à cette réunion dirigée par Jean-Yves Minatchy, les exploitants agricoles concernés accordent à l’Etat "un délai de quinze jours afin d’obtenir leurs indemnisations". Une fois ce laps de temps dépassé, si l’argent n’a pas été versé, les maraîchers affirment qu’ils vont monter au créneau pour obtenir leur dû.