Du nouveau concernant les Indiens interpellés par la Police de l’Air et des Frontières la semaine dernière. Après avoir été placés en garde à vue pour un "défaut" de visa et libérés du centre de rétention, les commerçants semblent voir le bout du tunnel. Ils ont en effet été autorisés à récupérer leurs marchandises, confisquées la semaine dernière par les autorités. Toutefois, les Indiens ne savent toujours pas s’ils pourront vendre leurs produits à la Réunion. Ils attendent la décision du Consul de l’Inde.
Venus à la Réunion dans le cadre des fêtes de Dipavali, 16 commerçants indiens ont été interpellés par la Police de l’Air et des Frontières (PAF) et placés en garde à vue vendredi dernier, au motif que leur visa "touriste" ne leur permettait pas de participer à la foire. Avec avoir passé une nuit au commissariat du Chaudron, les ressortissants indiens sont repartis libres et ne seront pas ramenés directement à la frontière. Leur avocate a dénoncé les conditions dans lesquelles ils ont été retenus.
Ce mercredi, les exposants ont été autorisés à récupérer leurs stocks de marchandises mais ils ne disposent toujours pas des autorisations nécessaires pour les vendre. Une situation délicate pour les seize marchands concernés qui ont engagé plusieurs milliers d’euros dans l’organisation de ce voyage.
L’intervention de la PAF a entraîné le report de la foire de Saint-Louis. Les commerçants sont actuellement hébergés grâce à l’association Sarada Devi SOS à Saint-Louis. Les Indiens sont dans l’attente d’une réponse de la Préfecture et du Consul de l’Inde, chargés du traitement de ce dossier épineux.