Maintenir la paix alors que les esprits s’échauffent : c’est la mission des forces de l’ordre. Et leurs nerfs ont été mis à rude épreuve ces dernières semaines... Depuis un moins, les policiers de l’île sont sur tous les fronts. Après les gilets jaunes, les violences urbaines et débordements, ils sont actuellement mobilisés sur les manifestations citoyennes.
Le fêtes de fin d’année arrivent, les manifestations et le niveau maximal du plan vigipirate accentuent encore les missions des forces de l’ordre.
Maintenir la paix, protéger les biens, encadrer les manifestations... Depuis plus d’un mois, les policiers de La Réunion sont sur tous les fronts. Débordements et manifestations lycéennes... la fatigue se fait sentir dans les rangs.
"C’est usant. Les vacations peuvent durer plus de 16 heures. C’est fatiguant. On a pas le temps dé récupérer. Sans compter que l’on a des blessés dans nos rangs, du monde en moins", explique un policier, sous couvert d’anonymat.
Il faut sans cesse s’adapter aux manifestations, aux débordements et aux conditions de travail difficile. Les syndicats réclament des moyens supplémentaires.
"5 jours avant que les renforts arrivent, c’est long. C’est 20 policiers blessés et ce n’est pas acceptable", explique Gilles Clain, secrétaire national Unité SGP Force Ouvrière.
Les syndicats demandent plus de moyens humains mais également matériels (boucliers...).
"Pour nous, certains manifestants et casseurs n’ont pas de respect envers les forces de l’ordre. Ils n’ont même plus peur."
Mais même face à la fatigue et le danger, les gardiens de la Paix continuent à assurer leurs missions.
