Après des semaines de mobilisation, les anciens salariés de l’Arast se serrent les coudes et continuent d’occuper le Palais de la Source. Ils attendent avant midi une réponse du Conseil Général et de l’AGS quant au versement d’une aide spécifique.
Après 21 jours d’occupation sur la parvis du conseil général, les ex-salariés poursuivent leur combat afin d’obtenir leur dû.
Entre colère et désespoir, la journée du vendredi 22 janvier a été vécue telle une "nouvelle épreuve" car les manifestants espéraient un déblocage de la situation suite à la table ronde promise par l’Elysée et tenue par le Préfet.
Afin d’améliorer la situation des ex-salariés, le Préfet a proposé la mise en place d’une aide spécifique ( d’un montant total de 672 000 euros) dont la charge serait partagée par le Conseil Général et l’AGS, selon le communiqué de la Préfecture.
Ce montant devrait être attribué au 672 ex-employés, restés sans ressource. Une réponse des deux parties est attendue aujourd’hui avant midi. Sur le parvis du conseil général, l’attente se fait longue mais les manifestants restent solidaires.
Valérie Bénard, la représentante des ex-salariés de l’Arast est actuellement avec les représentants de l’AGS (Association de Garantie des Salaires) et le compte rendu de cet entretien est attendu avec impatience par les manifestants.
A noter : "Le Préfet a décidé de mettre en place une cellule de reclassement professionnel spécifiquement dédiée aux ex salariés qui le souhaiteraient. Enfin, à la demande de la représentante des ex salariés de l’Arast, le Préfet a accepté d’activer une cellule de soutien médico-psychologique". Ces décisions ont été prises vendredi 22 janvier lors de la table ronde promise par le conseiller de Nicolas Sarkozy.