La tension est montée d’un cran ce matin devant les locaux de l’AGS (Régime de garantie des salaires) rue Jean Chatel à Saint-Denis. Les anciens salariés de l’Arast (Agence Régionale d’accompagnement social territorialisé) ont décidé de passer outre le rang formé par 4 policiers à l’entrée du bâtiment, afin d’exiger un entretien avec le directeur des AGS. Suite à cette action coup de poing, le directeur est descendu et s’est entretenu avec Mimoz Libel et Paul Junot toujours mobilisés.
Attendant le versement de leurs indemnités de licenciement depuis la liquidation de l’Arast en novembre 2009 par le tribunal civil de Saint-Denis, certains anciens de l’Arast ont campé pendant plus de 50 jours sur la pelouse du Conseil Général. Après avoir obtenu un engagement du département, les ex-Arast ont plié bagage samedi dernier.
Mais le combat des ex-Arast ne s’avère pour autant pas terminé. Les AGS (Association du Régime de Garantie des Salaires) sont désormais dans le viseur des ex-Arast , déterminés à avoir l’assurance qu’ils toucheront l’ensemble de leurs indemnités. Ce matin, une douzaine d’entre eux dont Mimoz Libel et Paul Junot se sont rassemblés devant les locaux des AGS rue Jean Chatel dans le chef-lieu.
Attendant de pied ferme une entrevue avec le directeur des AGS, ils ont fini par forcer le barrage formé par plusieurs policiers à l’entrée des bâtiments. Le directeur est donc descendu s’entretenir avec eux, à la condition que les médias soient tenus à l’écart de ces discussions. Le directeur doit prendre contact avec les instances de Paris avant de convenir d’un nouveau rendez-vous avec les anciens salariés.