Des enfants saint-paulois ont participé au reboisement de la forêt de la Grande Chaloupe en plantant de nouvelles pousses. Ils intègrent ainsi un projet global pour donner une nouvelle jeunesse à cette forêt.
Les enfants étaient divisés en plusieurs groupes mais pour un même objectif : participer à la restauration de la forêt semi-sèche de la Grande Chaloupe. Encadrés par les agents du Parc National, les apprentis jardiniers ont fouillé la terre pour y faire un trou et planter de nouvelles pousses.
Une journée en plein air, loin des bancs de l’école mais tout aussi importante pour l’apprentissage. "Sur le terrain l’enfant se retrouve parmi les siens. Donc, il y a déjà l’esprit de fraternité et de vivre ensemble qu’on recherche dans l’enseignement. A côté de ça il y a tout ce qui est la connaissance des plantes indigènes et exotiques, reconnaître également les bois qui ont fait l’histoire de La Réunion", indique Laurent Nativel - enseignant à l’école Rosalie Javohuey.
Des salariés d’une entreprise du Port accompagnent les enfants dans cette journée éco-citoyenne. L’initiative fait partie du projet Life + Corexerun. "C’est dans le cadre d’un projet porté par le Parc National et d’autres acteurs locaux. Il y a un certain nombre d’arbres endémiques de La Réunion ou des Mascareignes, qui sont très rares. On replante ces espèces pour éviter qu’elles ne disparaissent", explique Clara Weynes - chargée d’animation du projet Life + Corexerun.
Depuis 2009, 100.000 arbustes ont été plantés dans cette forêt de neuf hectares. Des jeunes pousses qui grandiront dans les années à venir pour donner un nouveau visage à la forêt de la Grande Chaloupe.