Une quinzaine de membres du SNUI-SUD Trésor Solidaires, s’est rassemblée aujourd’hui pour dénoncer les suppressions de postes dans leurs services. Rassemblés au centre des Impôts de Champ-Fleuri, ils comptent manifester jusqu’à gain de cause.
Le syndicat du Trésor Public dénonce la situation à l’échelle régionale et nationale. Les manifestants dénoncent 9 suppressions de postes à la Réunion en 2011 ainsi que 2 départs à la retraite sur 3 non remplacés.
Les salariés excédés parlent d’une "action forte et symbolique pour que les politiques se rendent compte que la situation dans nos services est désastreuse". Un problème persistant qui s’est "amplifié ces 5 dernières années et qui influence négativement l’accueil réservé au public".
L’ambiance était cependant bon-enfant cet après-midi. Une motion a été déposée chez le directeur, Jean-Luc Chevallier, qui s’est montré particulièrement compréhensif. Descendu pour entendre leurs revendications, il a assuré qu’elles seraient relayées au niveau national. Il a assuré ne pouvoir agir sur la situation mais être prêt à s’organiser au mieux pour faire face à ce contexte d’emploi attribué par la métropole.
Ce mouvement fait écho à des rassemblements dans toute la France et à une grève nationale prévue demain à la Direction Générale des Finances Publiques (DGFip). A l’échelle nationale, 24591 emplois ont été sacrifiés depuis 2002 à la DGFiP dont 2500 prévus pour 2012. Depuis septembre, les actions locales se multiplient pour dénoncer les suppressions de postes et leurs conséquences. Le 6 décembre 2011, des milliers de cartes postales revendicatives avaient été envoyées à Nicolas Sarkozy.
Le mouvement ne compte pas s’arrêter avant d’avoir été entendu. Les militants réunionnais dormiront ce soir dans le hall du Centre des Impôts de Champ-Fleuri. La mobilisation nationale quant à elle va se poursuivre " sans relâche, sous toutes ses formes, sur tout le territoire et dans l’unité".