La police technique et scientifique a beaucoup évolué au fil des années et devient un élément incontournable dans la résolution d’enquêtes.
Alix ne se sépare jamais de sa mallette. “C’est la mallette de base pour les recherches de traces. À l’intérieur, des gants, tous les transferts, les petits, les moyens et les palmaires, les pinceaux et la poudre magnétiques, pour prélever les empreintes des victimes et des intervenants.”
A l’intérieur de la malette, chaque outil est indispensable lors de ses missions au sein de la police technique et scientifique.
“On travaille sur tout ce qui est petite et moyenne délinquance. Après les crimes : viol, séquestration, homicide, enlèvement, terrorisme... Le but est de s’équiper pour ne pas polluer.”
Et d’expliquer : “Quand on travaille sur une scène de crime, on met beaucoup plus de temps, avec tout ce qui est trace et indice à prélever, que sur une dégradation de véhicule.”
Sur le véhicule sur lequel il intervient aujourd’hui, quelques minutes seulement lui suffiront pour prélever les traces.
“La poudre servira à faire apparaître les traces latentes. C’est-à-dire les traces présentes sur le véhicule mais que l’on ne voit pas à l’oeil nu.”
La trace relevée sur le véhicule est ensuite envoyée à la base nationale, contenant toutes les empreintes des individus signalisés en France.
Malgré les difficultés de son métier, Alix reste un homme passionné. Au fil de ses missions, il confie s’être forgé une carapace. “Il faut avoir un bon équilibre personnel et au travail, comme on est régulièrement confronté à la mort, on assiste aux autopsies... Toutes les affaires sont marquantes, même si on se rappelle de certaines plus que d’autres.”