Les services de la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF) organisent tout au long de l’année des contrôles au sein des établissements recevant des animaux, pour s’assurer qu’ils soient gardés dans de bonnes conditions.
Pendant la période de vacances l’opération OPAV (Opération de Protection Animale Vacances) est menée par les agents de la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF). Une vingtaine de contrôles sont prévus dans le cadre de ce dispositif d’ici la rentrée. Parmi les points de vérifications : les nuisances susceptibles à l’environnement et les conditions de vie des animaux.
A la fourrière et au refuge de Pierrefonds, Pierre Maigrat, technicien de la DAAF, inspecte les lieux. Il relève ainsi que "les installations sont de bonnes qualités, elles sont récentes. Il n’y a pas de sources potentielles de blessures pour l’animal". Les pensionnaires du refuge disposent également d’eau et de nourriture en quantité suffisante et vivent dans un box correctement entretenu. L’inspecteur ne relève pas de problème majeure dans ce refuge.
Au moins une fois par an, l’établissement est contrôlé autant sur les questions pratiques que sur la qualification des salariés. Mais les points de contrôle ne s’arrêtent pas là, "nous vérifions également que les établissements sont autorisés à exercer leur activité parce que la très grande majorité d’entre eux sont soumis à diverses autorisations relatives aux animaux qu’ils hébergent", ajoute Pierre Maigrat.
Les contrôles sont en général bien accueillis par les responsables des établissements. C’est pour eux un moyen leur permettant d’améliorer la qualité d’accueil des animaux. Jérôme Toard, directeur de l’Ecologie urbaine et rurale à la Civis, précise que "depuis que nous sommes dans cette nouvelle fourrière, globalement c’est une fourrière qui est aux normes, et on n’a pas beaucoup de problèmes. On a des petits soucis au quotidien mais pas de gros soucis avec les contrôles".
Du 15 juin au 15 septembre, la DAAF relève une augmentation du nombre de chiens abandonnés ou gardés dans ces structures. Les contrôles sont donc renforcés. Mais les animaleries, centres équestres ou salons animaliers sont également vérifiés. Si ces établissements ne sont pas aux normes ou ne respectent pas les dispositifs légaux, ils s’exposent à des sanctions qui peuvent être lourdes.
"S’il y a des non-conformités, ou de grosses anomalies qui ne sont pas corrigées rapidement, il peut y avoir un procès verbal qui sera transmis au procureur de la République pour les suites qu’il voudra bien lui donner", précise Patrick Garcia - chef du Pôle Protection primaire à la DAAF. Les contrevenants risquent jusqu’à la fermeture ou la suspension de leur activité en fonction de la gravité des fautes commises.
Cette année, les petites annonces des particuliers seront également soumises à des contrôles afin de mieux gérer le flux d’animaux domestiques. Chaque année, plus de 10 000 animaux sont abandonnés et près de 9 000 sont euthanasiés, à La Réunion.