Excédés par les interdictions de baignade successives et la chute de leur chiffre d’affaires, les professionnels installés sur le littoral de Saint-Gilles ont rédigé une pétition commune en vue d’interpeller les pouvoirs publics sur leur situation qu’il jugent catastrophique.
Avis de forte houle, attaques de squales, interdictions de baignade : la pilule a du mal à passer pour les commerçants saint-gillois. Ces-derniers se disent en effet dans le rouge depuis plusieurs semaines, et la dernière attaque mortelle de requin n’a pas arrangé les choses.
Les responsables de magasins et de restaurants interviewés ce matin évoquent une chute vertigineuse de leur chiffre d’affaires. Durant ces trois derniers mois, une baisse de 25% à 50% aurait été constatée sur les ventes. Rien que pour cette semaine, les recettes auraient été divisées par cinq selon certains professionnels.
Le climat est donc morose du côté des commerçants qui se sentent littéralement abandonnés. Afin d’interpeller les pouvoirs publics et les autorités, plusieurs professionnels et riverains ont lancé une pétition hier. Ils dénoncent l’immobilisme de la Mairie et des services de l’Etat et réclament la levée du drapeau rouge qui est responsable, selon eux, de l’importante baisse de fréquentation à Saint-Gilles.
Face à la multiplication des attaques de squales aux abords des sites de baignade, les responsables de magasins d’équipements ont également revu leurs stocks. Plusieurs d’entre eux ont ainsi ont commandé des bracelets anti-requins individuels, qui seront commercialisés dès la semaine prochaine et vendus entre 30 et 50 euros.