ALLILI MOURAD/SIPA
Ce jeudi 13 mai est un jour où les Chrétiens célèbrent la fin de la présence du Christ sur Terre, auprès de ses disciples. Certains profitent de cette journée pour aller à la plage, en randonnée etc. D’autres préfèrent prier pour rendre hommage à Jésus, qui retourne auprès de Dieu.
Pour les fidèles, cette journée est fondamentale, car c’est l’une des fêtes chrétiennes la plus importante : c’est "l’enlèvement au ciel" de Jésus.
Du Latin "ascendere", l’ascension signifie "monter, s’élever". Pour les Chrétiens, "L’Ascension du Seigneur", célèbre l’entrée du Christ dans la gloire de Dieu, c’est-à-dire la fin de sa présence visible sur Terre, "elle préfigure la vie dans l’Eternité".
Le départ de Jésus-Christ symbolise "un nouveau mode de présence, à la fois intérieure, universelle et hors du temps", car pour les fidèles, "le Christ reste présent dans les sacrements et tout particulièrement celui de l’Eucharistie. Croire que le Christ ressuscité est entré dans la gloire est un acte de foi".
Le Christ s’en va, mais ceux qui restent fêtent son départ…Si cela peut sembler paradoxal, il y a trois raisons évoquées par l’Église qui explique cette célébration.
Selon le Père Pierre Amar, Diocèse de Versailles : "c’est d’abord parce que Jésus reviendra". En effet, son départ marque le début d’une grande espérance par rapport à son retour. "Ensuite, là où d’habitude les anges ou les archanges sont aux côtés de Dieu, cette fois, c’est un corps humain qui se trouve à la droite du Père. Finalement, c’est aussi le retour triomphal du Christ : sa mission est accomplie, il monte au ciel dans la gloire. Or, puisque c’est la fête au ciel, c’est aussi la fête sur terre !" termine-t-il.
En 2018, la messe de l’Ascension avait rassemblé plus de 3 000 fidèles au sommet du Maïdo. Cette année, elle n’a pas été programmée. Chants et danses pourront se faire en famille…
