Les chiffres-clés liés à la demande d’emploi au 1er trimestre 2021 à La Réunion

Données comparatives

Les données communiquées par la STMT proviennent de fichiers de gestion de Pôle emploi. Au premier trimestre 2021, La Réunion a recensé en moyenne 131 150 demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A). Le chiffre a baissé de 0,8 % sur le trimestre (soit -1 120 personnes) contre -0,4% en France (y compris Drom). La régression est de 1,1 % sur un an sur l’île. Pour les catégories A, B et C confondues, le nombre de demandeurs d’emploi s’élève en moyenne à 163 120 au premier trimestre 2021, soit une hausse de 0,1 % sur le trimestre.
Ces chiffres sont à comparer avec ceux des autres départements-régions d’Outre-mer sur la même période. Sur le trimestre, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A est de -1,6 % en Martinique et de 0,0 % en Guyane. En ce qui concerne les demandeurs d’emploi en catégories A, B, C, leur évolution sur un trimestre se situe entre –0,9 % en Martinique et +0,1 % à La Réunion.

Répartition par catégories

Pour le premier trimestre de cette année, La Réunion a observé une baisse de 1,1 % du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A pour les hommes et de 0,6 % pour les femmes. La baisse est significative chez les moins de 25 ans (-2,3 %) contre (-1,0 %) chez les 25 à 49 ans. En catégories A, B, C, une infime diminution de 0,1 % a été constatée chez les hommes. Le chiffre a toutefois connu une hausse chez les femmes (+0,3 %). La situation s’est stabilisée chez les demandeurs d’emploi de 25 à 49 ans tandis qu’une baisse de 0,9% a été enregistrée pour les moins de 25 ans.

Les autres indicateurs

Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A, B, C depuis un an a connu une hausse de 0,6 %. En revanche, une baisse de 0,6 % a été enregistrée pour les inscrits depuis moins d’un an. Au premier trimestre 2021, le nombre moyen d’entrées en catégories A, B, C a augmenté de 2,0 % par rapport au trimestre précédent (+3,2 % sur un an). Sur la même période, une baisse a été constatée pour les entrées pour fin de contrat (–12,6 %), le licenciement économique (–15,4 %) et autre licenciement (–6,3 %). Les chiffres sont stables pour les autres motifs. Enfin, une hausse a été relevée pour les entrées pour fin de mission d’intérim (+16,7 %), démission (+17,2 %), rupture conventionnelle (+6,3 %), première entrée sur le marché du travail (+1,7 %), retour d’inactivité (+6,2 %), réinscription rapide (+8,7 %) et motif indéterminé (+4,1 %).

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