Sur le département, les chevaux n’ont pas leur papiers en ordre. Même si une loi oblige le recensement des chevaux, à La Réunion, le secteur est en retard.
Nos amis à quatres pattes ont eux aussi des papiers administratifs à remplir. Les éleveurs et propriétaires sont longtemps passés à côté d’une tâche primordiale : l’identification de leur animaux. Une loi datant de 2003 impose cette démarche. Les chevaux réunionnais souffrent aujourd’hui d’un retard considérable voire même illégal : “Nous recensons environ 2500 à 300 chevaux à La Réunion mais c’est hypothétique parce qu’on a pas les chiffres exacts. Nous sommes une jeune filière, on travaille que depuis 2008 sur ce projet de filière avec la Chambre de l’Agriculture et les différentes institutions. C’est difficile de faire entrer les pratiques dans moeurs.” explique un éleveur. L’identification des chevaux permet également de certifier de leur origine et d’éviter les vols.
Ce retard dans la réglementation est due aux frais qui y sont liés. Les autorités et institutions souhaitent faire évoluer la situation et proposent une aide financière pour les obligations administratives liées au recensement à l’identification des équidés de La Réunion : 50 euros pour la pose du transpondeur électronique, 50 euros pour l’édition et l’enregistrement et 150 euros pour la stérilisation. Le but de cette démarche est de pouvoir tracer les animaux et contrôler la situation sanitaire.
L’élu de la Chambre de l’Agriculture, Julius Métanire, explique que l’objectif de cette action est de fédérer car la filière a “un genou par terre à cause Coronavirus”.