Tout comme la corrida, les batays coqs restent légales, ainsi en a décidé le Conseil Constitutionnel qui a rejeté le recours de plusieurs associations.
Les batays coqs peuvent continuer en toute tranquillité. Le Conseil Constitutionnel a rendu sa décision hier, la corrida et les batays coqs sont conformes à la Constitution. Le Conseil a donc rejeté le recours d’associations militant contre la tauromachie.
Pour Thierry Robert, président de l’association Batay Coq, c’est la satisfaction. Comme de nombreux adeptes de ces pratiques, il participe à des batays coqs tous les week-ends. Une véritable passion pour les spectateurs et les participants, loin des préoccupations des associations qui considèrent ces combats comme une torture pour les animaux.
Dans l’arène, les coqs sont encouragés, chouchoutés et poussés par leurs maîtres, tels des boxeurs. Les règles sont simples, le combat dure deux heures entre deux coqs dans une arène dessinée sur le sol.
Un coq remporte le combat s’il tue son adversaire. En revanche, si un coq refuse de combattre au bout de trois fois, son adversaire est déclaré vainqueur. Même conséquence si le maître décide de jeter l’éponge. S’il n’y a pas de vainqueur au bout de deux heures de combat, le match est déclaré nul.
Pendant que les coqs s’affrontent dans l’arène, les paris vont bon train autour. Dans une ambiance folle, sous les cris et les hurlements, les parieurs misent souvent de grosses sommes d’argent. Ces combats représentent également une manne financière importante pour les gagnants.
Pendant le week-end, les combats débutent vers 13h30 et peuvent durer jusqu’à minuit, voire une heure du matin. Une tradition qui est transmise de générations en générations et qui peut désormais s’opérer en toute légalité.