Mercredi dernier, les assistants d’éducation se faisaient déloger de l’entrée de la préfecture devant laquelle ils campaient. Mais depuis, ils se relaient toujours pour occuper le terrain. Ce matin, couvertures et ba
Banderoles plantées dans le sol et plaids étalés sur le muret qui borde la préfecture : les assistants d’éducation manifestants, visiblement, ne désarment pas. Mercredi dernier, après une
action devant le rectorat et un blocage de 10 minutes de la route, les forces de l’ordre décidaient de fermer leur campement de tentes.
Mais loin de s’avérer dissuasive, l’opération policière a au contraire renforcé la détermination des manifestants qui désormais "
n’excluent plus des actions plus dures". Au
18ème jour de manifestation, les assistants d’éducation se relaient toujours jour et nuit pour occuper le terrain.
350 assistants d’éducation arrivent en fin de contrat d’ici à la fin de l’année. Mais dans le contexte de crise actuelle et après plusieurs années d’investissement personnel en milieu scolaire, ils souhaitent poursuivre leur
travail sous une forme ou sur une autre : CDI, intégration à la fonction publique. Les manifestants semblent toutefois isolés dans leur mouvement qui, jusqu’à présent, ne semble pas entraîner une adhésion du corps enseignant, pourtant
directement concerné par leur travail.
Mercredi soir, la préfecture rappelait qu’ "
il n’est juridiquement pas possible de proposer aux assistants d’éducation un CDI ou une intégration dans la fonction publique". Une cellule de reclassement a été mise en place par le recteur. Elle doit accompagner les assistants d’éducation en fin de contrat au cas par cas.