Trois semaines après Dumile, c’est Felleng qui est venu semer la pagaille et anéantir les plantations des agriculteurs. Les fortes pluies et forts vents ont eu raison de nombreuses cultures.
Au Tampon et à la Plaine des Cafres, une centaine d’agriculteurs sont touchés. Ils enregistrent des pertes considérables, comme chez Jean-Philippe Smith, installé à Bois Court.
Avec les pluies diluviennes de Felleng, son champ s’est transformé en ravine. Les pommes de terres, carottes et salades sont méconnaissables, quand elles n’ont pas été emportées par les flots.
Sur ce champ, 80 000 plants de salade venaient d’être replantés, après le passage de Dumile et aujourd’hui, il ne reste plus rien sur la dizaine d’hectares cultivés. Les pertes s’élèvent entre 60 et 70 %.
Jean Philippe Smith n’a pas d’autre solution que de retirer toutes les structures en plastique abimées, labourer la terre et enfin relancer une plantation, en espérant qu’un nouveau cyclone ne vienne pas mettre à nouveau ce travail à l’eau.
Une centaine d’agriculteurs sont sinistrés au Tampon et la Plaine des Cafres, notamment en raison des rafales supérieures à 100 km/h et des averses importantes depuis plusieurs jours.
Jean-Yves Minatchy - président de la CGPER - demande à ce que les "aides arrivent au plus vite" car le cycle de maraîchage est de "deux mois et demi". Les agriculteurs ont besoin de ressources pour maintenir leur activité à flots et nourrir leur famille pendant cette période.
Les agriculteurs vont chiffrer les pertes totales et demander une mission d’expertise très prochainement pour être indemnisés rapidement recommencer à travailler normalement.