Le bras de fer engagé entre la Mairie de Saint-Paul et les employés communaux se poursuit. Ce vendredi matin, une cinquantaine d’agents ont manifesté devant l’ancienne gare routière de Saint-Paul. Ils dénoncent des pressions exercées par la municipalité ainsi que la mise en place tardive du protocole d’accord signé le 20 juin dernier.
A l’issue d’un premier mouvement de protestation orchestré en juin dernier, les employés communaux avaient obtenu satisfaction. Les nombreuses réunions organisées entre la Mairie de Saint-Paul et les agents de la ville avaient débouché sur la signature d’un protocole d’accord. Ce-dernier prévoyait la revalorisation des salaires des employés en CDI, autrement dit la réévaluation des salaires à hauteur de 1300 euros net, auxquels devait s’ajouter une prime mutuelle d’un montant de 60 euros.
Mais alors que le conflit semblait résolu, les employés communaux sont de nouveau montés au créneau la semaine dernière pour dénoncer les pressions dont ils feraient l’objet ainsi que les retards importants dans la mise en place du protocole d’accord. Face aux critiques, la Mairie de Saint-Paul se défend en rappelant que ces revalorisations de salaires s’étendront jusqu’au 1er janvier 2014. Une cinquantaine d’agents - une part minoritaire donc - et six organisations syndicales sont acteuellement engagés dans cette grève. Ils réclament une table ronde avec la députée-maire Huguette Bello, en personne.
Depuis plus d’une semaine, des milliers d’élèves demi-pensionnaires sont donc les victimes collatérales de cette grève. Privés de repas chaud, les marmailles se voient contraints de manger des sandwichs tous les midis. Cette situation révolte les parents qui sont de plus en plus nombreux à exprimer leur colère.