Les agriculteurs de l’île alertent à nouveau les pouvoirs publics sur le danger que représente le ver blanc qui détruit les cultures et qui prolifère maintenant aussi dans les Hauteurs de La Réunion.
Les agriculteurs tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme pour attirer l’attention des élus sur la situation difficile dans laquelle ils se trouvent à cause du ver blanc qui dévore les cultures.
Pour Jean-Bernard Gonthier, président de la Chambre d’agriculture de La Réunion, cette situation est d’autant plus grave que le fléau touche aussi les planteurs situés dans les Hauts. Il ajoute que le ver blanc prolifère dans les cultures et les maraîchages se trouvant jusqu’à 900 mètres d’altitude et concerne donc l’ensemble des agriculteurs du sud de l’île.
D’après Jean-Bernard Gonthier, dans les Hauteurs de l’île, le bilan fait état notamment de 90% de pertes des cultures de fraises. Le ver blanc attaque différemment les plantes et dans les Bas, le président de la Chambre verte affirme constater une destruction de 20 à 30%.
Ce n’est que depuis cette année que les vers blancs ont proliféré au point de causer des pertes aussi importantes dans les champs et les maraîchages assure Jean-Bernard Gonthier. D’après lui, cette situation pourrait se répéter l’année prochaine si des mesures ne sont pas prises.
Les agriculteurs demandent la mise à disposition en urgence du BtL pour éliminer les vers blancs, mais aussi la création d’un programme visant à ce que ce produit soit de nouveau accessible aux planteurs l’année prochaine et qu’il soit en partie subventionné. Autre requête, l’importation d’une tonne "riz sporisé", dont une petite quantité serait aussi mise à disposition des particuliers pour qu’ils contribuent à la lutte contre le ver blanc.