Cet après midi, l’avenir des trois crèches gérées par l’AGCME (l’Association de Gestion de Centres Multi-services de l’Enfance) situées au Tampon se jouait au tribunal de Commerce de Saint Pierre. La menace de liquidation judiciaire qui plane au-dessus de ces structures dédiées à la petite enfance a été écartée jusqu’au 24 avril, date de la mise en délibéré de la décision de justice. Les décisions actées lors du conseil municipal du Tampon de ce jour ont offert un répit aux professionnels.
En cas de liquidation judiciaire, c’est la Croix Rouge ou le CCAS qui pourrait reprendre la gestion des trois crèches (cf Linfo.re "Jour J pour trois crèches en sursis au Tampon"). La justice souhaitait prendre connaissance des décisions prises lors du conseil municipal programmé ce soir au Tampon, avant de trancher quant à l’avenir de ces trois crèches de l’AGCME (l’Association de Gestion de Centres Multi-services de l’Enfance).
La subvention de 99 000 euros nécessaire à la survie de ces crèches a été votée par l’équipe municipale du Tampon. Résultat : la décision du tribunal de Commerce de Saint Pierre est suspendue jusqu’au 24 avril prochain.
Une nouvelle audience est programmée au sein du tribunal de Commerce de Saint-Pierre ce jeudi 5 avril. Le vote de la subvention par le Conseil Municipal permettra de payer les salaires des 55 salariés des trois crèches.
Une nouvelle audience est également programmée le 24 avril afin de déterminer qui pourrait reprendre la gestion de ces crèches : la Croix Rouge comme l’a suggéré Paulet Payet ou bien le CCAS. Le conseil municipal de ce mardi 3 avril s’annonçait tendu car la semaine dernière, la majorité a désavoué le maire. En effet, le "groupe des 28" a refusé de voter le budget primitif de 2012 tout en précisant que ce vote serait "contraire à la réglementation".
Pour rappel : l’AGCME (l’Association de Gestion de Centres Multi-services de l’Enfance) est en difficulté financière et a déposé le bilan le 22 novembre 2011. Cette situation inquiète les parents depuis des semaines et ces derniers sont d’ores et déjà monté au créneau à plusieurs reprises (cf Linfo.re "Tampon : 152 enfants pourraient être privés de crèche"). Samedi 24 mars, Paulet Payet a tenu à réaffirmer aux parents son "engagement quant au devenir de la petite enfance sur le territoire".