Le président Macron a declaré vouloir venir en aide aux femmes en situation de monoparentalité. Divorcée, Pascaline élève seule ses trois filles de 7, 10 et 12 ans. Elle travaille à temps plein et reçoit chaque mois une petite pension alimentaire de la part de son ex-mari. Pour faire face à la vie chère, la Dionysienne fait attention à chaque dépense.
Réveil difficile pour Elsa ; il est 6h, ses deux grandes sœurs sont déjà prêtes. Avant de prendre le petit déjeuner, Emmanuelle révise une dernière fois ses leçons. Depuis son divorce, Pascaline élève seule ses trois filles ; le matin, il n’y a pas une minute à perdre.
"Il faut être toujours derrière sinon ils vont se rendormir sur le canapé ou dans le lit, il faut toujours veiller jusqu’à ce qu’ils entrent dans la salle de bain."
Très organisée, la mère de famille essaye de gérer au mieux son quotidien. Elle prévoit un budget de 200 euros par mois pour les repas. "J’essaye de les impliquer aussi dans la vie économique, comment gérer un budget. Je dis aux filles que l’on prépare un menu pour la semaine. En fonction de ce que l’on a prévu on va faire des courses par rapport et on évite de faire des dépenses superflues."
Pour faire face à la vie chère, Pascaline compare les prix dans les grandes surfaces, achète ses fruits et légumes directement aux producteurs locaux et cède le moins possible aux caprices de ses filles , ce qui n’empêche pas les fins de mois difficiles.
"Je suis tout le temps dans le rouge à la fin du mois. Je pense que je fais attention à ce que je fais, je pense que j’arrive à gérer tout ça mais on ne s’en sort pas. Il n’y a pas un mois où je vais pouvoir me dire qu’il me reste des sous, jamais de la vie !"
Autre poste de dépense, les vêtements que l’aînée donne à ses deux plus jeunes sœurs et les licences pour le club d’athlétisme. Pascaline essaye d’économiser pour partir à Maurice l’année prochaine ; un voyage qu’elle a promis à ses filles.