Après quinze jours de grève, Le Quotidien est de nouveau dans les kiosques ce matin. Un accord salarial a été trouvé hier après plus de deux heures de négociations entre les représentants de l’Intersyndicale CFDT-CFE/CGC-CGTR-SNJ et la direction. Les revendications des grévistes ont été entendues : une augmentation pour les bas salaires (+5%) ainsi que l’octroi d’une prime exceptionnelle pour tous les salariés, évaluée en fonction des salaires.
En grève depuis le 12 juillet, le personnel du journal Le Quotidien est aujourd’hui satisfait, à l’issue des négociations qui auront été longues et difficiles. Une médiation au sein de l’Inspection du Travail a été entreprise la semaine dernière mais au final, la fin du conflit a été acté hier, suite à une réunion qui s’est tenue dans les locaux du journal, au Chaudron.
Les salariés se sont battus pour obtenir une augmentation de salaires de 150 euros net pour les bas salaires et une prime exceptionnelle. Au final, une hausse de 5% des bas salaires - environ 50 salariés - a été acceptée par le direction, ce qui représente entre 70 à 80 euros d’augmentation par mois. La revendication portant sur la mise en place d’une prime exceptionnelle a également été acceptée par la direction à hauteur de établie entre 500 et 700 euros, en fonction des salaires.
Cet accord représente une enveloppe totale estimée à environ 130 000 euros. La direction et les l’Intersyndicale se sont également engagés à favoriser le dialogue social au sein de l’entreprise. A noter : sept salariés de la société Run Presse (distributeur du journal Le Quotidien) sont toujours en grève. Les négociations doivent se poursuivre ?
