Le port est partiellement paralysé en raison d’un mouvement de grève portant sur la revalorisation des salaires. 137 salariés de la SAMR demandent la tenue des négociations annuelles obligatoires (NAO).
Les marchandises ne sortent pas du port ce lundi 24 septembre. En effet, le port est en partie paralysé par un mouvement de grève des dockers de la SAMR. Au total, 137 salariés de la SAMR demandent la tenue des NAO, les négociations annuelles obligatoires. La SGM et la Somacom (Société de Manutention et de Consignation Maritime) sont solidaires de ce mouvement de grogne. Ces deux entreprises se sont engagées à soutenir les salariés de la SAMR si aucun accord n’est trouvé.
Ce mouvement de grève se durcit car deux autres sociétés ont décidé de soutenir la SAMR. Une assemblée générale s’est tenue dès 7h30 ce matin, les grévistes menacent de bloquer l’accès à l’entrée portuaire s’ils n’ont pas de réponses à leurs revendications dès dans les heures à venir.
Les employés de la SAMR sont fermement décidés à se faire entendre et sans réponse de la part de leur direction, ils affirment qu’ils bloqueront le port.
Les salariés de la SAMR demandent une revalorisation des salaires à hauteur de 4% dans le cadre des NAO. Mais pour le délégué du personnel Jean-Luc Merbard, les employés sont ouverts à la négociations : "On veut que la convention collective nationale soit appliquée. Celle convention indique que les augmentations sont obligatoires et qu’elles doivent être au minium de 2,35%".
Ce mouvement de grève a débuté la semaine dernière. Depuis mercredi 19 septembre, le trafic des marchandises est fortement perturbé au port Est.