Depuis la catastrophe qui s’est produite au Japon, plusieurs usines de production sont à l’arrêt. L’économie japonaise tourne au ralenti. Les pays importateurs de marques japonaises et de pièces détachées devraient donc rencontrer des problèmes d’approvisionnement. Dans notre département, les professionnels assurent pouvoir tenir encore deux mois.
A la Réunion, certains revendeurs de pièces détachées ne travaillent qu’avec des marques japonaises ou coréennes. Amenées à s’approvisionner régulièrement, ces entreprises sont en liaison permanente avec le pays d’Asie sinistré.
"Pour le moment, il n’y a aucun souci pour la commande et la livraison des pièces", comme l’explique un responsable d’atelier. Les entreprises locales ont pour habitude de constituer des stocks importants, afin justement de faire face à ce type de situation. D’ici deux à trois mois, les échanges pourraient cependant se faire avec plus de difficultés, au vu de l’ampleur de la crise que connait actuellement le Japon.
Les usines japonaises ont contacté ce matin le gestionnaire d’un magasin spécialisé dans la vente de pièces détachées à la Réunion. Pour l’heure, le bilan est positif. Il semblerait en effet que les entreprises japonaises de ce secteur aient été relativement épargnées.
Même constat pour les concessionnaires automobiles : Subaru, Mazda, Isuzu. Toutes les enseignes japonaises assurent jouer la transparence. En ce qui concerne Mazda par exemple, l’usine d’Hiroshima est fermée jusqu’au 20 mars. Les usines de Isuzu ont été elles partiellement endommagées, ce qui a entrainé l’arrêt provisoire de la production.
Pour autant, les Réunionnais désireux d’acquérir un véhicule japonais n’ont pas d’inquiétude à avoir. Les stocks constitués par les entreprises installées dans l’île sont considérables et pourront alimenter le réseau de vente automobile japonaise plusieurs mois durant. Le temps pour les usines basées dans le pays nippon de remettre la production en route.