Le 1er octobre 2009, le Maloya a été inscrit à l’UNESCO. Une date, un anniversaire important pour la reconnaissance de ce patrimoine péi.
Le Maloya a été classé au patrimoine culturel immatériel de l’humanité il y a 15 ans, soit le 1er octobre 2009, jour pour jour.
Le Maloya, est une forme de musique, un chant et une danse propres à notre île. Ce sont les esclaves avec des origines malgaches et africaines, dans les plantations sucrières qui l’ont créé. A l’origine, c’était un dialogue entre un soliste et un chœur accompagné de percussions rappelle sur son site l’UNESCO. C’est une musique représentative de l’identité réunionnaise.
Pour Bernard Batou, écrivain, auteur de "Maloya l’Amour" et président de l’association Sauvegarde de la Mémoire Réunionnaise, "ces 15 ans de maloya c’est aussi un grand moment de souvenir et l’aboutissement d’un long combat avec les remontées des artistes, écrivain. Comme "on dit ti pa ti pa" ".
Des paroles engagées à l’origine
Le Maloya traditionnel que chantaient les anciens avec des paroles engagées comme Danyel Waro, Firmin Viri , rappelle l’écrivain. "Aujourd’hui, il n’y a plus de textes engagés, avant c’était du maloya pour faire prendre conscience de la richesse de notre histoire. Il faut reprendre cet engagement là dans les textes", souligne Bernard Batou.
Selon lui, il faut faire plus de travail de transmission notamment dans les écoles. "Il n’y a pas assez l’accent dessus, on attend que c’est l’anniversaire pour en parler alors qu’on peut créer des structures" . Il est vecteur d’économie avec l’art, le tourisme, ... "Le maloya peut apporter si on donne. Il faut profiter d’avoir encore d’ancien et collecter les témoignages."
Comme on dit : "la passé met encore" .
-Eva Françoise