Ce matin, le mot d’ordre des professionnels du BTP est clair : ils appellent à une mobilisation massive pour faire entendre leurs revendications. Patrons et organisations syndicales manifestent ensemble pour "arrêter le massacre". Afin d’alerter les institutions mais également la population, des panneaux d’affichage aux messages forts ont été placardés dans plusieurs villes.
Au total, 18 organisations syndicales et patronales sont mobilisées pour défiler dans les rues du chef-lieu (FRBTP, CFDT BTP, FO BTP, Capeb, Sicre, UIR CFDT BTP, CGTR BTP, FRCR, CFE CGC BTP, SYNTER, SAR, Maison Architecture Réunion, CECR, AFCO.OI, Bureaux de contrôle, Arfobat, Congés BTP Réunion, Sicre,Sistbi). Hommes, femmes, patrons, salariés (...), tous attendent des mesures concrètes afin que le secteur du BTP puisse sortir de la crise.
Rendez-vous était donné pour 8h30 au Jardin de l’Etat mais pour l’heure, les manifestants arrivent au compte-goutte. Malgré le mauvais temps, les manifestants réunis défileront ce matin jusqu’à la Préfecture. Une délégation de représentants syndicaux s’est rendue dès 9h00 au Conseil général afin de déposer une motion rédigée par les syndicats et patrons. Le cortège entamera sa marche direction la Préfecture de Saint Denis dès le retour de cette délégation partie au Palais de la Source.
Afin d’alerter les acteurs clés tels que les institutions : la motion rédigée par les patrons et syndicats sera déposée à la Préfecture mais également à la Région, après le défilé des manifestants, soit aux alentours de 11h00.
A 10h00, près de 500 manifestants sont réunis au Jardin de l’Etat : ces derniers sont arrivés au compte-goutte mais tous sont motivés pour faire entendre leurs revendications. Parmi les professionnels du BTP, des élus ont fait le déplacement : Huguette Bello - la députée-maire de Saint Paul - est actuellement au milieu de la foule. Monseigneur Gilbert Aubry est également aux côtés des manifestants.
Au coeur des préoccupations : la perte de 10 000 emplois dans le secteur du bâtiment en l’espace de deux ans seulement. Un chiffre qui semble par ailleurs en augmentation progressive. Les slogans se veulent forts pour faire entendre l’urgence de la situation : "Arrêtez le massacre !".
Syndicats et patrons souhaitent défiler main dans la main pour enrayer ce qu’ils considèrent comme une crise majeure. Pour les acteurs du BTP, cette mobilisation vise également à souligner l’importance de stabiliser la commande publique afin de garantir aux entreprises une activité constante et soutenue.