La réforme du contrôle technique a été repoussée de 6 mois suite au mouvement des Gilets Jaunes. Elle rentre en vigueur au 1er juillet et concerne uniquement les voitures gasoil. L’objectif : contrôler plus strictement l’opacité des gaz d’échappement.
Les véhicules diesel sont dans la ligne de mire du gouvernement. Dès le mois prochain le contrôle technique ce durcit. Parmi les mesures-phares de cette réforme, un contrôle plus strict des fumées dégagées par les pots d’échappement. Face à cette nouvelle mesure, les avis sont partagés.
"Si ça peut encourager tout le monde à mieux entretenir leur véhicule et à moins polluer je ne suis pas contre. C’est strict mais bénéfique pour l’environnement et pour l’avenir de nos enfants."
"Avec le changement climatique, il faut penser à faire ce genre de réforme. Mais cela nous oblige à prendre des véhicules plus récents ou électriques, ce n’est pas possible pour tout le monde."
"On paye déjà pas mal pour nos véhicules, rien que pour l’entretien. Le fait de renforcer le contrôle technique ça a un bon et un mauvais côté et incite les gens à acheter des véhicules plus récents."
Concrètement il s’agit de s’assurer que les véhicules ne sont pas plus polluants que lors de leur mise en circulation. Ce nouveau contrôle permettra aussi de sanctionner les automobilistes qui auront retiré le filtre à particules de leur véhicule.
"On a juste à insérer la sonde au niveau de l’échappement. On va faire une accélération pour voir le taux de pollution", explique Steven Boyer, contrôleur technique.
Les contrôleurs techniques rassurent. Si les véhicules sont bien entretenus, ils ne seront pas recalés.
"C’est juste un chiffre qui va changer, une tolérance renvoyée par notre organisme technique central qui nous envoie cette tolérance sur l’appareil. Ce dernier calculera si ce dernier est accepté ou pas", poursuit Sébastien Belair - responsable d’un centre contrôle technique.
Ce renforcement du contrôle technique ne devrait pas affecter son prix. En revanche, le taux de contre-visite qui est actuellement d’environ 1 % devrait passer entre 4 à 6 % à partir du 1er juillet.