L’accès à la rue Origami est bloqué par une chaîne et un vigile qui surveille les passages pour faire respecter une décision de Justice car le chemin est privé. Une dizaine de locataires veulent des explications.
Un agent de sécurité, une chaîne, et une inscription au sol… Les locataires de la résidence Origami à Saint-Pierre tentent faire respecter une décision de Justice : le chemin en question est privé et ils veulent interdire le passage du public.
Ce vendredi, une dizaine de locataires sont venus demander des explications et des travaux à la SHLMR à Saint-Pierre pour enfin débloquer cette situation.
À l’origine du problème, cette résidence, dont l’accès n’aurait pas dû se faire par la rue Pierre Poivre. Actuellement, 13 locataires y sont installés sur 29 logements, mais les problèmes sont nombreux, notamment concernant le mur anti-bruit engendré par les 5 voies toutes proches et des fosses septiques dangereuses.
Il y a eu plusieurs décisions de justice, dont la dernière date d’il y a quelques jours confirme cette situation. Une convention est actuellement en place entre riverains et locataires afin de leur permettre de rentrer chez eux.
La SHLMR évoque une décision de 1987 où la municipalité de Saint-Pierre avait rendu public cette voie. Mais cette notification n’est pas inscrite au registre cadastral et donc jugée nulle.
Cette affaire devrait donc se poursuivre sur le terrain judiciaire encore une fois. Les locataires comptent aussi rencontrer le sénateur maire de Saint-Pierre, Michel Fontaine. Pour le moment, aucun nouveau locataire ne pourra en tous cas faire son entrée dans la résidence.