Que ce soit dans les remorques des tracteurs ou entassées dans les cachalots, les cannes à sucre doivent être chargées avec attention pour éviter tout débordement sur la chaussée. Plusieurs mesures ont été prises afin de renforcer la sécurité mais le ballet des cachalots reste spectaculaire pour certains usagers de la route.
Bien que les accidents de cachalots soient peu fréquents, et très rarement dramatiques, les chargements nécessitent une attention toute particulière pour limiter au maximum les risques. En pleine campagne sucrière, il n’est pas rare d’observer des cannes sur le bitume, certaines d’entre elles s’échappent des tracteurs ou cachalots malgré bien des mesures mises en place.
Chaque année, les industriels investissent plusieurs millions pour sécuriser les engins. Chaque semi-remorque fait l’objet de procédures de vérification strictes. D’autre part, la chambre d’agriculture propose de multiples formations pour éviter les incidents durant le transport des cannes.
Pour éviter que les cannes puissent tombent des remorques sur les routes, un système de poids tasse les cargaisons. Avant de prendre la route, les chauffeurs doivent également vérifier leur chargement afin d’éliminer les cannes qui risquent de chuter, à l’aide d’une longue perche.
Il faut toutefois distinguer deux types de véhicules dans le cadre du chargement de cannes : les tracteurs assurent les liaisons entre les champs et la balance la plus proche. Quant aux cachalots, ils sont spécialisés pour le transport des cannes à sucre de la balance jusqu’aux usines. Pour les cachalots, le poids maximum autorisé est de 44 tonnes - chargement compris-, depuis le 28 juillet car auparavant, ce poids était limité à 40 tonnes. Chaque année, ces engins parcourent plus de 70 000 kilomètres.