Férié ou travaillé ? Aujourd’hui, selon un sondage IFOP pour Dimanche Ouest-France, le lundi de Pentecôte sera chômé par quatre salariés sur cinq. Certains employés prendront pourtant le chemin du travail. Ces derniers doivent faire face à un véritable casse-tête : qui s’occupera des enfants ?
Ecoles et crèches fermées... Comment faire garder ses enfants quand on travaille le lundi de Pentecôte ? Un véritable casse-tête pour les Réunionnais qui prendront aujourd’hui le chemin du travail. Hier, ils profitaient encore de leur week-end de deux jours sur la plage de l’Ermitage.
Pour certains, place au système D : famille, amis et proches sont mis à contribution et jouent le rôle de nounou. D’autres peuvent compter sur leurs conjoints qui resteront à la maison demain. Quelques restaurateurs ont choisi de prolonger leur week-end et garderont leurs devantures closes pour profiter de leurs familles.
En 2005, Jean-Pierre Raffarin avait instauré, à la place du lundi férié de Pentecôte, une journée de solidarité pour les personnes âgées et les handicapés. Cette décision avait été prise suite à la canicule.
Mais depuis 2008, les employeurs ne sont plus contraints à faire travailler leurs employés pour le lundi de Pentecôte. Dans la pratique, le lundi de Pentecôte est de plus en plus souvent accordé aux travailleurs.
En contrepartie, les employeurs doivent s’acquitter d’une contribution s’élevant à 0,3% de la masse salariale annuelle. Ce chiffre représente la valeur ajoutée dégagée par une journée de travail supplémentaire. 60% de ce montant est destiné aux actions en faveur des personnes âgées, 40%
Les chefs d’entreprise peuvent également demander à leurs salariés de renoncer à une journée de RTT ou à un jour férié, excepté le 1er mai.
Selon un sondage IFOP réalisé pour Dimanche Ouest-France, le lundi de Pentecôte est chômé par quatre salariés sur cinq. 18% des salariés du privé ont déclaré qu’ils allaient travailler contre 16% du secteur public.